Lucas Belvaux est né à l’automne 1961 à Namur, en Belgique. Après une enfance à la campagne, il s’installe à Paris pour devenir acteur. Après quelque mois de cours de théâtre, il tourne dans un téléfilm, puis décroche son premier rôle au cinéma avec Yves Boisset dans Allons’z enfants. Suivront des films avec Claude Chabrol, Jacques Rivette, Olivier Assayas, Marco Ferreri… En 1991, il réalise son premier film, Parfois trop d’amour, mais c’est avec Pour rire!, en 1996, qu’il est reconnu comme metteur en scène.
Biographe, essayiste, Évelyne Bloch-Dano est l’auteure d’une œuvre souvent primée et traduite, où l’on retiendra entre autres, les biographies littéraires de Madame Zola (Grasset, 1997) et de Madame Proust (Grasset, 2004), des essais tels que Jardins de papier (Stock, 2015), La fabuleuse histoire des légumes (Grasset, 2008), ou Mes maisons d’écrivains (Stock, 2019), ces trois derniers publiés en Italie chez add editore. Elle est membre du jury du Femina.
Stéphane Bouquet a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie (les derniers en date: Les Amours suivants (Champ Vallon, 2013) et Vie commune (Champ Vallon, 2016), et La Cité de paroles (Corti, 2018). Il est aussi l’auteur de quelques récits (dont Agnès & ses sourires, Post-éditions, 2018).
Catherine Briat a publié quatre romans, en France et au Canada. Le dernier opus, Le Divan rouge est paru aux Éditions Héloise d’Ormesson (2018). Par ailleurs, elle a une carrière et une vie à l’international dans des grands groupes privés mais aussi en tant que diplomate, pour le Ministère des Affaires étrangères français pour lequel elle a été en poste comme conseillère culturelle au Canada et en Allemagne. Elle vit aujourd’hui à Berlin.
Avant de choisir un métier, Frédérique Deghelt écrivait. Puis elle est devenue journaliste et réalisatrice de télévision avant de se consacrer à l’écriture en 2009, après la publication de La Vie d’une autre (Actes Sud, 2008), adapté au cinéma par Sylvie Testud avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz et traduit dans une dizaine de pays. Elle a publié une douzaine de romans dont Sankhara (Actes Sud, 2020) ainsi que des recueils de poésie. Son livre Être Beau (Stock, 2018) sur le handicap réalisé avec la photographe Astrid di Crollalanza a fait l’objet d’une exposition au Musée de l’Homme et une adaptation en spectacle pour Avignon est en cours.
Né en 1974, Johan Faerber est enseignant, critique et éditeur. Il est l’auteur, entre autres, d’Après la littérature (PUF, 2018) et de Proust à la plage (Dunod, 2018). Il est l’un des cofondateurs du magazine culturel « Diacritik ». Sa famille maternelle vit entre Trieste où il passe tous ses étés, Draguccio, où sont nés ses grands-parents et Fiume, où est née sa mère.
Né en 1962, Philippe Forest est écrivain. Il est l’auteur de dix romans publiés aux éditions Gallimard – parmi lesquels L’Enfant éternel (Prix Femina du Premier Roman, 1997), Sarinagara (Prix Décembre 2004) et Crue (Prix de la langue française, 2016) – et de nombreux essais dont les principaux ont paru aux éditions Cécile Defaut. Son œuvre est traduite en une douzaine de langues. En Italie, tous ses romans et plusieurs de ses essais ont été traduits – d’abord chez Alet puis chez Fandango. Il y a obtenu le Premio Grinzane Cavour en 2007, le Premio letterario internazionale Ceppo Pistoia en 2018 et le Premio per la saggistica de la libera Universita dell’Autobiografia di Anghiari en 2019.
Né en 1963 à Madrid, Mark Greene vit depuis trente ans à Paris. Il a publié cinq romans dont Federica Ber (Grasset, 2018), un recueil de nouvelles, Les Plaisirs difficiles (Le Seuil, 2009), et un récit biographique, Comment construire une cathédrale (Plein Jour, 2016, prix Marianne), qui vient d’être adapté au théâtre.
Arnaud Guillon est l’auteur d’un recueil de nouvelles, Hit-Parade (Plon, 2007), et de plusieurs romans dont Près du corps (Plon, 2005), En amoureux (Héloïse d’Ormesson, 2017) et Écume Palace (Arléa, 2000), pour lequel il a reçu le prix Roger Nimier. Tableau de chasse (Héloïse d’Ormesson, 2015) a obtenu le prix Henri de Régnier de l’Académie française.
Docteur de l’Université Yale, Benjamin Hoffmann est professeur associé à The Ohio State University où il enseigne la création littéraire et la littérature française d’Ancien Régime. Il est l’auteur de romans et d’essais parus en France et aux États-Unis, parmi lesquels American Pandemonium (Gallimard, 2016), L’Amérique posthume (Classiques Garnier, 2019) et Les Paradoxes de la postérité (Minuit, 2019).
Fabienne Jacob est née en Moselle, près de la frontière allemande. Après avoir vécu à Mayotte, elle s’est installée à Paris où elle vit et travaille. Elle a publié un recueil de nouvelles et six romans publiés chez Gallimard et Buchet-Chastel. Deux d’entre eux, Corps (2010) et Mon âge (2014), ont été largement salués par le public et la critique. Le trou noir de l’origine et de l’enfance, le corps et la sensation sont la matière de son œuvre.
Hervé Joubert-Laurencin, critique, cinéaste, traducteur, Professeur de cinéma à l’université Paris Nanterre, est un spécialiste mondialement reconnu de l’œuvre de Pasolini, du cinéma d’animation (entre autres sur Miyazaki) et d’André Bazin (il a édité ses Écrits complets aux Éditions Macula en 2018 et coréalisé avec Marianne Dautrey un film documentaire sur cet écrivain de cinéma, Bazin roman, 70 min., 2019.
Né en 1956, à Chauny, dans l’Aisne, romancier, nouvelliste, parolier, critique et journaliste, Philippe Lacoche collabore avec le « Courrier picard », le « Service littéraire » et « L’Express ». Il a publié plus d’une trentaine de livres dont Des petits bals sans importance (Castor astral, 2006), La Promesse des navires (Flammarion, 1998) et Un léger désenchantement (Flammarion, 2000), HLM (Castor astral, 2000, Prix Populiste). Derniers livres parus: Vingt-quatre heures pour convaincre une femme (Écriture, 2015, Prix du Salon du livre de Creil); Le chemin des fugues (Éd. du Rocher, 2017, Prix des Hussards 2018); et Mise au vert (Éd. du Rocher, 2019).
Diane Mazloum est née à Paris, elle a grandi à Rome puis a étudié à Beyrouth. Son premier roman Beyrouth, la nuit (Stock, 2014) a été traduit en italien aux Éditions Gremese. Elle écrit ensuite L’âge d’or (JC Lattès, 2018) qui reçoit le prix France-Liban et le Prix Amic de l’Académie française. Une piscine dans le désert (JC Lattès, 2020) est son troisième roman.
David Rochefort, né en 1980, est un écrivain français. Aux Éditions Gallimard, il a publié trois romans: La Paresse et l’oubli (2010), Le Point de Schelling (2017), et Nous qui restons vivants (2019). Il est aussi l’auteur d’un texte court: Supplément d’âme. La fabrique des histoires (Galllimard, 2020).
David Thomas est né en 1966 et vit à Paris. Il est l’auteur de deux romans et de six recueils de micro-nouvelles, genre pour lequel il s’est fait remarquer dès son premier ouvrage, La Patience des buffles sous la pluie (Bernard Pascuito, 2009), préfacé par Jean-Paul Dubois et traduit en italien par les éditions Marcos y Marcos.
Romancier et essayiste, Philippe Vilain est l’auteur de nombreux romans, dont Paris l’après-midi (Grasset, 2005, prix François Mauriac), Pas son genre (Grasset, 2011, adapté au cinéma par Lucas Belvaux en 2014), mais aussi d’essais remarqués comme La littérature sans idéal (Grasset, 2016). Il dirige également la collection Narratori Francesi Contemporanei des éditions Gremese en Italie. Bella Italia est son premier ouvrage publié par les Éditions de Grenelles.
Écrivain, universitaire, Alain Vircondelet est l’auteur de très nombreuses biographies, toutes traduites dans le monde entier, consacrées à de grandes figures de la littérature, des arts et de la spiritualité (Duras, Camus, Saint-Exupéry, Balthus, Picasso, Dora Maar). Vénitien de cœur, il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur la Sérénissime.
Bella Italia est un ouvrage de collaboration qui s’inscrit dans la tradition du Grand Tour du XVIIIe siècle et d’une longue lignée d’écrivains français qui ont traversé les Alpes. Des pérégrinations humanistes de Montaigne aux promenades romaines de Dominique Fernandez, des déambulations florentines de Dumas-père aux flâneries de Patrick Modiano dans les rues romaines, rares sont ceux qui ne sentent pas l’appel de ce territoire chargé d’histoire.
Les 18 auteurs de cette anthologie nous livrent leurs souvenirs, même les plus intimes, en lien avec la Péninsule. Toujours écrits à la première personne et remontant le plus souvent à l’enfance ou à la prime jeunesse de ces protagonistes, ceux-ci ont influencé leur caractère, inspiré leur écriture. Étant lié à cette terre d’une manière personnelle et intime, chacun d’eux se laisse rattraper par les merveilles italiennes. Qu’il s’agisse des arts, bien sûr, avec la littérature, le cinéma, le théâtre et l’architecture, ou de musique, de langue mais aussi de cuisine, leurs souvenirs sont souvent nostalgiques ; on y évoque la famille, le couple, l’amour souvent, beaucoup plus que l’intellect.
Nous faisant parcourir la Botte du Nord au Sud, îles comprises, chaque texte est une preuve de « l’envoûtement unanime » que le pays exerce sur ceux qui ont eu la chance de s’y rendre.
À travers ces regards disparates mais unanimement fascinés, l’Italie nous apparaît multiforme. Il n’existe pas une Italie, mais bien des Italies, diverses, réelles et imaginaires, politiques et romantiques, étrangères et familières, muséales et populaires, fraternelles et maternelles, féminines ou masculines mais désirables, toujours, érotisées et fantasmées, dont le point commun est de permettre un voyage intérieur, de ressusciter un sentiment de soi. Tous en ont des images dans le cœur, des cartes-postales lumineuses de vacances, des joies simples comme le goût subtil de gelato al limone, des souvenirs de voyages en train, de flirts et de romances solaires ; ils éprouvent une tendresse infinie pour la discrète Turin, les trop méconnues Ancône, Vintimille ou San Remo, Trieste ou la mal-aimée Naples, et leurs flâneries dans les musées florentins, les églises vénitiennes, les rues siciliennes, sur les bords des lacs lombards ou sur les sentiers étroits de Capri qui dominent la mer, où les statues de pierre décrépite, à l’ombre d’un pin parasol ou sous le feuillage tombant d’un oranger, laissent entrevoir la possibilité de l’éternel.