COLLECTION ROMA LIVRES

Dacia Maraini

Trois Femmes

 (Collection Roma Livres,18,00 €. Parution: mars 2022)

978-2-36677-285-2

 

C’est au travers de trois points de vue féminins, alternant entre le magnétophone de Gesuina, les lettres de Maria et le journal de Lori, que se construit l’histoire de ces femmes, une grand-mère, une mère et une fille contraintes à vivre ensemble, sans figure masculine.

Gesuina, exubérante sexagénaire inlassablement curieuse du jeu de l’amour, est aussi ouverte et attentive au monde que Maria, sa fille, voudrait le fuir, s’abandonnant à son métier de traductrice et à ses sentiments tournés vers un lointain ailleurs. Le pont
entre ces deux univers parallèles est Lori, seize ans, pleine de confusion et de révolte, qui ne connaît que le rythme instinctif de l’adolescence. Mais le fragile équilibre qui régit le quotidien de ces trois générations est mis en péril lorsqu’un homme – l’objet de l’amour lointain et sporadique de Maria – fait irruption dans leur vie. Pour en rétablir un nouveau, il faudra s’abandonner à la forme la plus pure de la passion, celle de la liberté de l’amour, qui ne connaît pas d’âge, qui devient sueur, souffle,respiration, excitation, tout ça par plaisir du jeu amoureux…

 

 

 

 

Sous la direction de Filippo La Porta

 

Paolo Di Paolo • Donatella Di Pietrantonio
Luca Doninelli • Alessio Forgione • Daria Galateria Lisa Ginzburg • Andrea Inglese • Dacia Maraini Diego Marani • Paolo Morelli • Sebastiano Nata Antonio Pascale • Romana Petri • Sandra Petrignani Claudio Piersanti • Lidia Ravera • Giuseppe A. Samonà Giuseppe Scaraffia • Walter Siti

Douce France

(Collection Roma Livres,18,00 €. Parution: janvier 2022)

978-2-366772821

 Dix-neuf écrivains italiens nous parlent de la France, celle que chacun d’entre eux a connue, fréquentée et aimée au fil des ans. Leurs témoignages, librement alimentés par une grande variété d’idées autobiographiques (expériences durant leurs années de formation, prédilections littéraires, objectifs existentiels et professionnels…), nous offrent un portrait composite éloigné de tout cliché sur ce qui, pour eux, est le pays au-delà des Alpes. Un long récit polyphonique de la « douce France » qui déborde de vie, nous fascine et nous surprend page après page. 

Quel est le point commun entre Montaigne, Voltaire, Céline et l’inspecteur Maigret ? De ce qu’en

dit ce recueil, ils s’obstinent tous, comme la plupart des Français, à rechercher l’« âpre vérité », sur eux-mêmes, sur la société, sur le monde, sur la condition humaine.

La relation des italiens avec la France a été (principalement) une relation d’amour, de fascination, parfois de méfiance. Il semble que ce n’est pas une certaine grandeur ostentatoire qui fait rêver ces cousins transalpins, mais c’est bien notre radicalité, notre esprit, l’élégance de notre style, notre passion pour la justice, notre foi presque fanatique en la raison, notre oscillation entre les extrêmes (le sombre nihilisme du marquis de Sade et le bonheur délicat des toiles

des impressionnistes) qui les ont toujours attirés. Cet élan de sincérité désarmée a imprégné les écrivains italiens réunis dans ce volume – parmi les meilleurs de la littérature transalpine – qui ont répondu à l’invitation
de s’exprimer sur la France : leurs textes, tantôt narratifs, tantôt proches de l’essai, tantôt réflexifs, tantôt lyriques et relevant du journal intime, se révèlent être comme autant de micro-romans initiatiques, directs et sans prétention. Nous ne saurons jamais lequel,

du fromage français ou italien est le meilleur, mais peut-être que dorénavant chacun pourra se faire sa propre idée, sans chauvinisme ni préjugés culturels.

 

 

 

Sous la direction de Philippe Vilain

Lucas Belvaux, Évelyne Bloch-Dano, Catherine Briat, Stéphane Bouquet, Frédérique Deghelt, Johan Faerber, Philippe Forest, Mark Greene, Arnaud Guillon, Benjamin Hoffmann, Fabienne Jacob, Hervé Joubert-Laurencin, Philippe Lacoche, Diane Mazloum, David Rochefort, David Thomas, Philippe Vilain, Alain Vircondelet.

Bella Italia

(Collection Roma Livres,18,00 €. Parution: Juin 2021)
978-2-36677-2678

 

Bella Italia est un ouvrage de collaboration qui s’inscrit dans la tradition du Grand Tour du XVIIIe siècle et d’une longue lignée d’écrivains français qui ont traversé les Alpes. Des pérégrinations humanistes de Montaigne aux promenades romaines de Dominique Fernandez, des déambulations florentines de Dumas-père aux flâneries de Patrick Modiano dans les rues romaines, rares sont ceux qui ne sentent pas l’appel de ce territoire chargé d’histoire.

Les 18 auteurs de cette anthologie nous livrent leurs souvenirs, même les plus intimes, en lien avec la Péninsule. Toujours écrits à la première personne et remontant le plus souvent à l’enfance ou à la prime jeunesse de ces protagonistes, ceux-ci ont influencé leur caractère, inspiré leur écriture. Étant lié à cette terre d’une manière personnelle et intime, chacun d’eux se laisse rattraper par les merveilles italiennes. Qu’il s’agisse des arts, bien sûr, avec la littérature, le cinéma, le théâtre et l’architecture, ou de musique, de langue mais aussi de cuisine, leurs souvenirs sont souvent nostalgiques ; on y évoque la famille, le couple, l’amour souvent, beaucoup plus que l’intellect.

Nous faisant parcourir la Botte du Nord au Sud, îles comprises, chaque texte est une preuve de « l’envoûtement unanime » que le pays exerce sur ceux qui ont eu la chance de s’y rendre.

À travers ces regards disparates mais unanimement fascinés, l’Italie nous apparaît multiforme. Il n’existe pas une Italie, mais bien des Italies, diverses, réelles et imaginaires, politiques et romantiques, étrangères et familières, muséales et populaires, fraternelles et maternelles, féminines ou masculines mais désirables, toujours, érotisées et fantasmée, dont le point commun est de permettre un voyage intérieur, de ressusciter un sentiment de soi. Tous en ont des images dans le cœur, des cartes-postales lumineuses de vacances, des joies simples comme le goût subtil de gelato al limone, des souvenirs de voyages en train, de flirts et de romances solaires ; ils éprouvent une tendresse infinie pour la discrète Turin, les trop méconnues Ancône, Vintimille ou San Remo, Trieste ou la mal-aimée Napoli, et leurs flâneries dans les musées florentins, les églises vénitiennes, les rues siciliennes, sur les bords des lacs lombards ou sur les sentiers étroits de Capri qui dominent la mer, où les statues de pierre décrépite, à l’ombre d’un pin parasol ou sous le feuillage tombant d’un oranger, laissent entrevoir la possibilité de l’éternel.

 

 

Paolo Di Paolo

Loin des yeux

(Collection Roma Livres,16,90 €. Parution: Juin 2021)
978-2-36677-2647

Trois histoires différentes, une même ville – Rome, au début des années 80 – et le même destin : cesser d’être seulement des enfants, devenir parents. Et pourtant Luciana, Valentina et Cecilia ne sont pas sûres de le vouloir, elles se sentent fragiles, irritables. Les futurs pères aussi sont confus, distants, préoccupés par leurs propres rêves.

Luciana travaille dans un journal qui est sur le point de fermer ses portes, l’homme qu’elle aime est loin, elle l’appelle l’Irlandais à cause de ses cheveux roux. Valentina a 17 ans, elle est convaincue que lorsqu’elle sera grande elle sera psychologue et, à peine s’est-elle rendu compte qu’elle était enceinte, a cessé de parler avec Hermès. Cecilia vit un peu dans un squat, un peu dans la rue, elle a les cheveux rose, coupés au bol et tient un chien en laisse. Un soir elle va retrouver Gaetano dans la cafétéria où il travaille : elle a un dernier service à lui demander.

Loin des yeux est une déclaration d’amour à la puissance créatrice de la littérature, à sa capacité d’engendrer des vérités qui ne seraient pas accessibles autrement. Paolo di Paolo reconstruit avec la force visionnaire de la narration l’inconnu d’une naissance, les raisons d’un éloignement, allant jusqu’à inverser la distance du cœur suggérée par le titre du roman.

Il réussit au contraire à écrire une histoire inédite aussi originale qu’universelle sur le poids des racines.

 

Luigi Malerba

Fantômes Romains

(Collection Roma Livres,18,00 €. Parution: Février 2021)
978-2-36677-249-4

Fantômes romains, paru en 2006, est le dernier roman de Luigi Malerba, un des écrivains les plus subtils du Novecento littéraire italien, auteur de récits variés traduits en plus de 20 langues. Scénariste et réalisateur de textes pour le cinéma, intellectuel attentif et profond, écologiste convaincu, Malerba, né en Émilie, débarqua à Rome dans les années 1950, quand la Ville éternelle, désormais capitale incontestée du cinéma et des médias, était devenue une destination obligée pour les jeunes intellectuels et les artistes. Malerba y resta finalement toute sa vie, se partageant entre Rome et l’Ombrie. Son intérêt pour l’écologie, émergeant dès l’époque du Serpent cannibale (dans les années 1960), le conduisit à mener de nombreuses batailles au nom de l’environnement dans les régions et villes où il vécut – en particulier Orvieto, élaborant des initiatives retentissantes et contribuant à en faire, à partir des années 1970, un pôle culturel de rencontres et conférences renommé. Fantômes romains est l’histoire de Giano, célèbre architecte urbaniste et professeur universitaire, et de Clarissa, un couple bourgeois qui vit dans le centre cultivé et mondain de Rome. Un mariage apparemment libre et sans préjugé, mais en réalité fondé sur l’hypocrisie, plein de suspicions, jalousies, désirs et culpabilité. Mais il n’est pas ici question de drame, Malerba le dépeint avec beaucoup d’ironie, introduisant ça et là des tonalités grotesques, des escarmouches et des péripéties entre les deux personnages qui font partie du jeu, surtout du jeu amoureux. Pour ce faire, l’auteur a recours à ce qu’il appelait le « monologue extérieur » : stratégie littéraire de deux voix alternées dont chacune monologue sur sa propre histoire et celle de l’autre, fouillant dans le passé, divaguant sur les intentions, regardant naturellement chaque scène de son propre point de vue. Mais l’ironie subtile de l’écrivain retranscrite par ses protagonistes ne suffit pas : il introduit subtilement et en parallèle un troisième élément. Giano écrit en cachette de Clarissa un roman, mais sans toutefois l’empêcher de le trouver et d’y lire, sous des apparences trompeuses, leurs propres histoires. Elle, ignorante, s’y retrouve et se voit à travers les yeux de son mari, alors que lui, diaboliquement, l’attire dans ses pièges.Jusqu’au final, lui-aussi diaboliquement ouvert et insolite.

PIER PAOLO PASOLINI

TROIS SCENARIOS INÉDITS

LA RICOTTA

LA TERRE VUE DE LA LUNE

QU’EST-CE QUE C’EST, LES NUAGES

(Collection Roma Livres, 126 pp., 14,00 €. Parution: Janvier 2020)
978-2-36677-228-9

S’il est vrai que Pasolini a donné le meilleur de lui-même dans ses films courts et dans ses courts-métrages, ces trois scénarios, écrits dans les années soixante, en sont la confirmation. Très différentes entre elles dans leurs trames, les trois histoires sont en réalité parcourues par la même veine surréelle et humoristique, outre le fait qu’elles sont toutes trois caractérisées par une sorte de « théâtralité » du langage qui en fait des petits chefs-d’œuvre de la phase moins idéologique et plus comico-surréelle de Pasolini. Chaque scénario fait partie de trois films conçus en plusieurs épisodes, sortis dans les salles de cinéma entre 1963 et 1968, fruits de la collaboration de plusieurs réalisateurs mondialement connus.

La ricotta est un épisode de ROGOPAG (titre- sigle qui identifie les quatre cinéastes qui firent partie de la production du film : Rossellini, Godard, Pasolini et Gregoretti). C’est l’histoire d’une troupe cinématographique qui s’apprête à tourner un film sur la Passion du Christ comme s’il s’agissait d’un tableau vivant inspiré des « Dépositions » peintes par Pontormo et Rosso Fiorentino. Stracci, sous-prolétaire des banlieues de Rome, harcelé par une faim chronique, interprète dans le film le rôle du bon larron. Comme dans une vieille comédie, Stracci invente toutes sortes de stratagèmes pour se nourrir: il vend le petit chien de la Diva, achète une ricotta entière et la dévore dans une grotte, en même temps qu’une montagne de nourriture que la troupe lui a offerte pour se moquer de lui. Quand on tourne la scène de la Crucifixion, le larron demeure immobile sur la croix: Stracci est mort. La Terre vue de la Lune est un épisode surréel qui fait partie du film Les sorcières. Un épisode peuplé d’hommes et de fantômes et plein de gags, de dialogues et de coups de théâtre absurdes, qui rappelle les films comiques de Charlot ou les bandes-dessinées de Donald Duck. Le scénario est né du récit «Le Plouc et la Plouque » et se déroule parmi les ruines du Colisée et d’une banlieue fantasmagorique. Pour le film, Pasolini a créé aussi des bandes-dessinées très riches en couleurs qui ont servi de modèles aux chevelures et aux costumes des acteurs du film. Le troisième scénario, Qu’est-ce que c’est, les nuages? est une relecture métathéâtrale de l’Othello de Shakespeare confiée à une compagnie de marionnettes pensantes qui, dans les coulisses, s’interrogent sur le destin qui lie chacun à son emploi. Quand Desdémone est sur le point d’être étranglée, le public enragé surgit et tue Othello et Iago qui sont jetés dans une horrible décharge. Mais là, parmi les ordures, les deux hommes voient pour la première fois le ciel et les nuages, et trouvent la paix en découvrant « la merveilleuse et poignante beauté de la Création ». Iago fut le dernier rôle de Totò qui mourut avant la sortie au cinéma de Caprice à l’Italienne, dont le film de Pasolini faisait partie. On est devant un choix stylistique nouveau et bien défini de Pasolini : un langage filmique léger et comique, à la fois absurde et amusant, parcouru par une veine théâtrale originale aussi éloignée de la tradition bourgeoise du récit que des règles de la narration dictées par le bon sens commun.

 

NICOLA H. COSENTINO

VIE ET MORT DES LANGOUSTES

(Collection Roma Livres, 144 pp., 12,00 €. Parution: Mars 2019)
978-2-36677-197-8

Les langoustes ne cessent jamais de grandir ; pour s’adapter au changement, elles abandonnent leur carapace et en créent une nouvelle. Entre Rome et la province calabraise, entre colocations, voyages, ambitions littéraires, liens qui naissent et s’effritent, Antonio et Vincenzo traversent ensemble les années de lycée et d’université, avant d’arriver au seuil de leur vie d’adulte. Un roman ironique et raffiné qui nous livre la photographie d’une génération aux sentiments et
aux intérêts précaires, à travers un personnage inoubliable, Vincenzo Teapot, continuellement en équilibre entre succès et renoncement. Le parfait héritier de son époque : pas grand, pas tragique, un héros qui regarde la douleur en face et ne craint que l’échec.

L’AUTEUR

NICOLA H. COSENTINO, né en Calabre en 1991, mène à l’Université de Calabre un projet de recherche sur les dystopies contemporaines.
Il collabore avec plusieurs journaux et est scénariste de courts- métrages. Il est le directeur artistique du festival de courts-métrages Brevi d’Autore et a publié des nouvelles dans « Colla » et « Nuova Prosa », deux revues littéraires italiennes. Vie et mort des langoustes (Prix Brancati 2018) est son deuxième roman.

AURELIO PICCA

BELLISSIMA

(Collection Roma Livres, 128 pp., 14 €. Parution: Septembre 2018)
978-2-36677-163-3

Mer, ciel, amour et mort. Voilà à quoi se résume l’histoire d’Alfredo, Clara et Anna. Cette histoire, je l’ai écrite en volant leurs vies oubliées au milieu d’un été de la fin des années soixante-dix. Je l’ai écrite en voulant raconter aussi votre tragédie. Cette tragédie que certains se font tatouer sur la peau et qu’ils appellent jeunesse. J’ai attendu plus de 20 ans avant de raconter cette histoire pourtant simple. Je voulais me leurrer, vous leurrer, en prétendant l’avoir inventée. Au lieu de ça, je dis maintenant la vérité. Clara était bellissima. Bellissima comme le titre de la chanson du juke-box qu’ils écoutaient. Bellissima comme l’été. Cet été où, je me souviens, les léopards avaient les yeux jaunes et se noyaient dans la mer. Les corps des personnages s’enchaînaient. Et ils s’aimaient pour la première et la dernière fois. Je les observais, je mémorisais chaque détail. Intensité de la lumière et signe du destin. J’ai finalement attendu tout ce temps pour raconter leur histoire, afin qu’ils puissent ressusciter. Et ne plus jamais mourir.

L’AUTEUR

AURELIO PICCA est né en 1957 à Velletri, près de Rome. Poète et écrivain, il est l’auteur de nombreuses œuvres depuis 1990, dont les romans Tuttestelle (1998, non traduit) qui a remporté le Superprix Grinzane Cavour et le Prix Alberto Moravia, et Se la fortuna è nostra (2011, non traduit) qui a reçu les prix Hemingway et Flaiano. En tant que journaliste, il collabore entre autres avec la Repubblica et le Corriere della sera.

LORETO M. CRISCI

À LA DÉRIVE

(Collection Roma Livres, 128 pp., 10,00 €. Parution: Mars 2019)
978-2-36677-188-6

Dès le début, la vie de Lorenzo a été marquée par l’échec : famille, travail, amour, tout part à vau-l’eau. Mais, malgré tout, il aspire à la reconnaissance, au succès, cela l’obsède. Il décide alors de devenir écrivain pour échapper à la frustration et laisser une trace, une preuve tangible de son existence dans un monde peuplé de faux anticonformistes où l’apparence prime. L’histoire de Lorenzo est racontée à travers une série de flashs au cours desquels se rencontrent et se disputent les personnes qui lui sont chères : sa mère, son ami Walter, son frère Matteo, son ex petite amie Chiara. Alors qu’il semble ne plus y avoir aucune issue qui permettrait d’échapper à un destin fait
de banalité et d’anonymat angoissant, de la peur de ne pas parvenir à devenir « quelqu’un », Lorenzo fait une rencontre qui changera profondément sa vie : une jeune fille sans nom, tellement parfaite qu’elle semble irréelle, avec qui il peut dire et faire des choses absurdes, au point de prendre ensemble
une décision folle, tragique et irréversible, qui les rendra enfin célèbres.

L’AUTEUR

LORETO M. CRISCI naît à Pozzuoli le 21 juillet 1993. Il vit une adolescence difficile, marquée par le divorce de ses parents et par les incessantes querelles familiales. Une fois ses études terminées, il passe l’examen d’entrée pour le cours de Cinéma et Photographie de l’Académie des Beaux-Arts de Naples, mais il renonce rapidement pour écrire des scénarios. Il réalise deux courts-métrages et travaille au scénario d’un long-métrage qui ne verra cependant pas le jour. Après cette expérience, il abandonne le cinéma pour se consacrer à la littérature. À la dérive est son premier roman.

CARLO SGORLON

LE BOUQUETIN BLANC

(Collection Roma Livres, 240 pp., 18 €. Parution: Septembre 2018)
978-2-36677-172-5

Alors qu’une guerre civile fait rage au Liban, le jeune Mansour part se réfugier en Italie pour fuir le conflit qui déchire son pays. Il espère retrouver son père Walid, qui l’a précédé dans la recherche d’un emploi et d’un avenir plus radieux. Mais en Italie l’attendent la déception et l’affliction d’une perte douloureuse (Walid a été tué par la rudesse de l’hiver alors qu’il tentait de rejoindre la Suisse). Mansour réussit pourtant à opposer à sa douleur une incroyable volonté de s’adapter aux situations et un désir irrépressible de survivre. Une fois logé chez Gregorio, un homme sage et solitaire qui le prend sous son aile, et entré dans les bonnes grâces d’Inès, une riche veuve, Mansour arrive parfaitement à s’intégrer dans ce monde nouveau.

Avec leur aide, il réussit même à déjouer la menace de la construction d’une route dans la montagne – infrastructure indispensable pour les projets de spéculation d’un groupe d’affairistes. Ainsi faisant, il contribue à préserver cet environnement qui lui est étranger mais dont la majesté, la pureté et les mystérieuses légendes, comme celle du bouquetin blanc, l’envoûtent. Des thèmes extrêmement actuels, comme les rapports entre le monde musulman et le monde occidental ou encore la question de la sauvegarde de la nature, qui trouvent dans ce roman le rythme de l’épique et du mythe.

L’AUTEUR

CARLO SGORLON est un écrivain italien né en 1930 et mort en 2009. L’ensemble de son œuvre s’est vendu à environ trois millions d’exemplaires. Certains de ses romans et nouvelles ont été traduits dans onze langues, dont le chinois. Parmi les nombreux prix qui l’ont récompensé, il s’est vu décerner les prix Supercampiello (reçu deux fois), Strega, Napoli, Flaiano – national et international – Hemingway, Nonino, Penne, Basilicata, Rhegium Julii, Taranto, P.E.N.

BEVILACQUA BONAVIRI CONSOLO LAVAGNINO LECCA LUCARELLI MARAINI MARIANACCI NIGRO PICCA SGORLON

PETITES HISTOIRES SANS FRONTIÈRES

(Collection Roma Livres, 160 pp., 15 €. Parution: Maggio 2018)
978-2-36677-154-1

Créées il y a quelques années à l’occasion d’un projet international voué à diffuser la culture transalpine dans le monde, ces nouvelles sont aujourd’hui réunies dans ce recueil pour offrir une vue d’ensemble, riche et variée, de la littérature italienne contemporaine. Le titre, Petites histoires sans frontières, évoque la pluralité des points de vue à travers lesquels les auteurs regardent le monde ; les thèmes dominants sont ceux du voyage et de la mémoire, l’exploration de nouvelles voies en quête d’un ailleurs plus adapté aux besoins des personnages qui animent chacune des nouvelles. Qu’il s’agisse de trouver une vie meilleure, de satisfaire un désir d’isolement momentané ou d’affirmer sa propre identité, les personnages de ces petites histoires – imaginés par onze écrivains parmi les plus représentatifs en Italie – cherchent de nouveaux chemins à parcourir, dans le monde et à l’intérieur d’eux-mêmes.

ILARIA GASPARI

L’ÉTHIQUE DE L’AQUARIUM

(Collection Roma Livres, 224 pp., 14 €. Parution: Octobre 2017)
978-2-36677-146-6

Gaia fait retour à Pise, dix ans après la fin de l’université. Elle retrouve ses amis et son grand amour du temps de l’université; mais sur cette rencontre inattendue pèsent les années qui se sont écoulées, la distance et la mort d’une ancienne camarade, Virginia, décédée dans des circonstances mystérieuses.

Un roman d’amour et de mort loin des lieux communs, dans lequel Ilaria Gaspari donne corps à la ville de Pise dans un conte de fées sombre, poétique et symbolique et grace à un style qui dose savamment rythme et tension et une grande poésie autant dans les mots que dans les images.

L’AUTEURE

Ilaria Gaspari est née à Milan en 1986 et est diplomée de Philosophie à la Scuola Normale de Pise. Actuellement elle écrit une thèse de doctorat. ‘L’éthique de l’aquarium’ est son premier roman.

« Ilaria Gaspari a écrit un livre que tout le monde devrait lire, pour comprendre ce qu’est l’élégance et la mesure de l’écriture. C’est un roman à lire les yeux ouverts sur la beauté » – Giorgio Ghiotti, l’Unità

« Un premier roman qui surprend avec ses implications littéraires et psychanalytiques. Un roman d’amour et mort, bien loin de tout cliché, écrit avec une intelligence douloureuse et inconfortable. Un livre magnétique et suave » – Michele Lauro, Panorama

« Un petit bijou, une écriture qui ne laissera personne indifférent » – Alessandra Chiappori, Artintime

https://issuu.com/editionsdegrenelle/docs/sans_aucun_remords_-_grenelleEDOARDO MASPERO


SANS AUCUN REMORDS

(Collection Roma Livres, 256 pp., 14 €. Parution: Octobre 2017)
978-2-36677-145-9

‘Sans aucun remords’ est le récit impitoyable d’une jeunesse milanaise riche et bourgeoise, feignante, qui s’ennuie et se livre à la débauche. Entre lifting, cocaïne, prostitution, twitter et tinder, se dessine l’histoire d’Adam, qui se retrouve ainsi projeté dans un monde d’apparences. La dérive de ce personnage, adolescent léthargique et incapable de s’intéresser au monde qui l’entoure, est l’emblème d’une génération perdue qui n’a plus de valeurs, impitoyable au point de ne croire plus en rien et n’avoir plus rien à perdre.

L’AUTEUR

Edoardo Masperi est né en 1994 à Côme. Il étudie les Lettres Modernes à l’Université de Milan. ‘Sans aucun remords‘ est son premier roman, pour lequel il a été élu, en 2016, ‘Jeune auteur de l’année’ de la maison d’édition Gremese au Salon international du livre de Turin.

« Un livre qui fait mal, qui surprend, qui impressionne, qui touche et fait réfléchir, par son authentique tragicité, sans rhétorique ni hypocrisie… L’auteur a vingt-et-un ans. Et un talent magnifique. À ne pas manquer. » Gabriele Ottaviani, Convenzionali

« À travers l’intrigue de ses histoires, Sans aucun remord représente le cri d’une génération » – Il Giorno

« Un portrait brutal et vrai d’une réalité qui concernent beaucoup de jeunes, une vie ennuyeuse et ennuyée, un nihilisme pervers et destructif qui s’alimente d’alcool et de drogues. » – Roberta Baroni, L’intellettuale dissidente